Guy-Claude Mouny

Quand on considère nos souvenirs, les vues photographiées et mémorisées en nos cerveaux, représentent un extraordinaire volume. Il permet, durant la vie de l’Homme, de gérer sa démarche en s’appuyant sur un passé consultable à tout moment. Cela lui paraît banal et personne ne s’attarde là-dessus. Pourtant, ce capital intense, s’il était matérialisé en diapos par exemple, nécessiterait plusieurs pièces de l’appartement pour leur stockage. La mise en films, pour respecter l’animation, irait encore plus loin par le jeu des mouvements que l’on sait être rendus image par image. Je parle de cela parce que je pense que la nature (ou le programme) ne peut se résoudre sérieusement à admettre que l’on perde cette partie essentielle de nos moyens lors de la mort. C’est un élément trop fort de la Vie et il doit rester d’une manière ou d’une autre.

Il fallait bien y venir. Alors que l’électricité a besoin d’un support, d’un conducteur, l’électromagnétisme s’en passe. C’est par lui que se fait la liaison avec les engins spatiaux. C’est lui qui expliquera certains phénomènes incompréhensibles. Il y a mariage. Cela ne saute pas aux yeux, mais il en va ainsi. J’avais été frappé par la découverte de l’américain Steinheimer démontrant l’existence d’ondes à fréquence inaudible émises par des acides aminés au sein de cellules vivantes. C’est quand même fort. Et même - je l’ai souvent rappelé - on découvre les effets de ces ondes électromagnétiques sur la glande “épiphyse”. Quel intérêt ? Celle-ci intervient dans le système immunitaire ! Ayant encore en tête le chapitre précédent inspiré par l’Animal, je m’empresse de poser tout de suite que les Requins sont dotés d’une capacité à détecter les courants magnétiques, ce qui les aide dans la recherche des proies. Le magnétisme a priori non visible existe bien.

Il va falloir tout de même secouer la poussière qui nous bloque la vue. L’électromagnétisme est certainement le facteur le plus déterminant pour étudier la chaîne de la vie. Les progrès techniques ne sont vraisemblablement possibles que par cette voie.

Bien entendu, j’admets (avec plaisir) que l’Homme est l’expression la plus évoluée du Vivant sur notre Terre. Pour autant il ne faut pas oublier les autres formes de vie. Je reviens sur Rose Coll, avec son “Aimez vos frères, les arbres...”. Puisqu’elle s’est intéressée au Sphinx, comme le l’ai écrit, j’enchaîne sur sa quête animale et j’élargis la fratrie en reprenant “Ma soeur l’Araignée” venant de St François d’Assise.

Nous - omnivores - avons une légitime tendance à considérer les animaux comme “amusants” ou “à vocation alimentaire”. Je m’explique ailleurs sur ce dernier point. Mais nous n’avons pas vraiment perçu la perfection, parfois supérieure à la nôtre, d’éléments animaux. Nous en restons à une vue d’ensemble. Mais si nous entrons dans le détail, nous voyons quelle fascinante précision fait fonctionner telle ou telle partie de la fourmi, du chien ou du dinosaure. Heureusement qu’il manque à ces animaux ou les bras ou les neurones humains, sinon nous serions impitoyablement colonisés. Par chance, nous avons muté plus vite qu’eux ! Pensez que les fourmis, les abeilles, évoluent sans encadrement, sans chefs, sans sous-chefs, et ça marche bien ! On pourrait en tirer une belle leçon de philosophie bien différente de la déification du Taureau APIS ! Pourtant, il y a un lien entre toutes ces approches; un lien marqué par un temps d’arrêt et de reconsidération des faits.

Créée sur Terre ou venue d’ailleurs et poursuivie sur Terre, la vie au sens humain appelle une longue réflexion. Les religions ont répondu par des schémas à l’emporte-pièce : résurrection et nouvelle vie au Paradis, avec même (pour l’Islam) des versions de vierges prêtes à accueillir les Martyrs. Comme c’est commode; on se croirait avec les bonimenteurs de foire aidés de quelques “barons” ! On vient même de voir, quelque part au Moyen-Orient, une jeune femme violée réglementairement pour effacer les fautes d’un Frère... Quel triste effet d’applications prétendues religieuses ! Pourrait-on encore garder une image d’un Dieu de Bonté. Ces pratiques recouvrent des errements maladifs déjà rencontrés chez nous aussi, notamment à l’époque médiévale. On disait que le Diable se cachait sous les jupes de la Femme. Cela relève de la pure psychiatrie et je ne veux pas écrire un livre là-dessus, il y a mieux à faire. Je ne peux quand même pas m’empêcher de rapporter rapidement une anecdote qui montre la capacité de freinage de l’Eglise. Il s’agit du tango, cette danse née en Argentine, à Buenos Aires, vers la fin du XIXe siècle. Elle ne fut reconnue et pratiquée en Europe qu’en 1924. Avant cela, le tango avait suscité de violentes oppositions, notamment des Evêques Français, rejoints d’ailleurs par de nombreux médecins. Si, si, c’est vrai. L’Eglise n’avait-elle donc pas autre chose à faire pour remonter la chaîne du Vivant ? Quand elle le veut l’Eglise adapte les comportements sans se forcer. Elle adopte les solutions les plus opportunes et ne s’en explique même pas. J’avais soulevé la nature du vin dit de messe, ce vin de l’Eucharistie censé exprimer le sang du Christ.

A ce stade, il faut revenir - et s’y attarder - sur les engins officiels, les nôtres c’est à dire les sondes. Non sans citer d’abord à leur profit l’emploi de “limule”, cette sorte d’insecte-crabe que j’avais mentionné plus avant, ceci pour détecter préalablement d’éventuelles bactéries avant d’envoyer notre engin dans l’Espace. Comme on le voit tout se retrouve. Au départ n’oublions quand même pas que c’est une visée dévoyée vers notre satellite (la Lune) qui a conduit à une déviance appelée “fusées”. Il faut noter l’aventure de Werner von Braun qui fut contraint de modifier son programme (et sa finalité) pour fabriquer les engins de destruction V1 et V2, alors qu’au départ il visait innocemment cette Lune si proche.

Entre les théories des uns et des autres, il faut maintenant en introduire une nouvelle parce qu’elle a pris corps entre-temps et que ceux qui la traitent se promènent entre une adhésion un peu trop linéaire et un rejet systématique. Je veux aborder les OVNI.

Dans Les Engins, l'Espace et ceux qui les occupent ( DE PEENEMÜNDE A CUICUILCO ) j'essaie de faire bouger les opinions. Il est vrai que, n'étant pas spécialiste ufologique, j'attaque le sujet sous un angle un peu inhabituel et avec piste semi-historique, susceptibles de tenter les lecteurs. Les propos déjà rapportés plus avant du père Gino Concelli disant que " Dieu pourrait bien avoir créé des mondes semblables à la Terre...” rejoignent ceux de J. J. VELASCO, aujourd’hui libéré de ses fonctions de responsable du SEPRA (émanation du CNES) qui s'étonnait lui-même de l'indifférence des scientifiques vis-à-vis du phénomène OVNI. Il s’était déjà prononcé par une interview accordée dans la revue de Juin 1997 de "CANAL +". Elle est très intéressante car il est de notoriété publique que la mission de M. Velasco était d'occulter les informations dans un but d'apaisement des populations. C'est d'ailleurs pour cela que la Gendarmerie Nationale a été dessaisie depuis longtemps de ces affaires dont elle est devenue simple collecteur des constats, à son grand dam. Je reprends quelques extraits de cette interview :

Marie, dont j’ai visité la Maison présumée, a vécu dans un monde quasi troglodyte. Dans le contexte phénoménal des suites de son enfantement il eut été normal de voir des dessins muraux, de l’époque ou immédiatement après. Rien, il n’y a rien. Les murs sont silencieux. Comme furent étouffés, à travers le temps, les commentaires sur la virginité de Marie. L’Eglise chrétienne orientale - et il n’y a pas qu’elle - s’y oppose, comme elle rejette la primauté du Pape. L’Eglise Chrétienne morcelée - et le Saint Sépulcre en est la navrante preuve écrasante - a entériné cette division et on se garde bien d’y revenir. J’aurais donc apprécié qu’une Union se formât pour adopter une relation commune, partagée et admise, des faits. Devant un tel désordre, pour aider à l’Amour, j’aurais trouvé normal que la “Vierge”, lors de ses apparitions, soit plus explicite. La haute valeur spirituelle de ses messages ou ses interventions miraculeuses auraient sans doute gagné en apaisant ces frictions de base inadmissibles. Oui, il n’en est rien, c’est surprenant. Douterais-je du côté miraculeux de ses apparitions ou de ses guérisons ? Pas forcément. Quelque chose, peut-être, peut m‘échapper. D’autres réponses peuvent éventuellement surgir là-aussi. Les guérisons m’amènent à la grotte de Lourdes et cette caverne me reporte à la Maison de Marie, là où elle vécut. Je reviens ainsi à l’espace troglodytique dans son ensemble car on n’a jamais résolu les raisons de ces expressions picturales capitales pour comprendre l’Homme et la chaîne de Vie.

Après la lévitation et le déroulement du tapis, redescendus sur Terre, traitons du problème latent qui nous attend depuis les premiers chapitres : Le Christ. Puisque nous naviguons de Haut en Bas, sachant que le Christ fut soumis à la Tentation, posons quelques mots sur le Diable. Satan, avant d’être la personnification du mal, était simplement “l’accusateur” qui se spécialisa ensuite comme Accusateur de Dieu selon Jean Potin (“La Bible rendue à l’Histoire”). Il y en avait eu d’autres en l’occurrence Job. L’Eternel, magnanime, ne lui en tint pas grief puisqu’il le laissa vivre jusqu’à cent-quarante ans et fit de lui un “capitaliste” sans précédent... Pour l’humour j’ajoute que la petite Histoire a même glissé ensuite Job sur le marché en donnant son nom au célèbre papier à cigarettes !

Bref, revenons à Jésus. Tradition, mythe, de la dynastie de David (roi) est-il écrit, lié peut-être à l’Eternel dont il serait le fils envoyé pour nous sauver ? Le débat est ouvert, trop vite tranché par adhésion aveugle à la Foi ou rejet aussi systématique. On peut, il faut, s’y attarder davantage.

Le chapitre précédent vient de se terminer sur une note d’utopie. Redescendons sur Terre. Et, pour la comprendre, étudions un moyen de s’en élever. Non, il ne s’agit pas d’humour,voyons. Pour cela passons à autre exercice. Ce n’est pas une grille, du moins à première vue; elle n’est pas carrée en tout cas, elle est même nettement triangulaire ! En outre, elle n’a pas de chiffres, du moins apparents. Pourquoi donc y venons-nous ? Parce qu’il y a du nouveau là aussi alors que ce hiéroglyphe égyptien avait été si long à parler. Il fallait partir de sa forme ramenée à la coudée pour discerner, au-delà du graphisme, une construction absolument géométrique et mathématique. Les chiffres étaient donc là et maintenant ils n’arrêtent plus de parler. Son nom est DY.

Apès cette longue digression sur le Sexe qui était indispensable, on peut lui donner un rebondissement assez inattendu et aussi indispensable, comme je le laissais entendre quelques chapitres plus en avant.

Préalablement il me faut expliquer que mes premiers travaux sur l’Egypte m’avaient convaincu de connaissances passées imprévisibles et pourtant à retrouver impérativement en vue de ce que je devinais à terme : la compréhension du Divin et de La Chaîne du Vivant. De ce sentiment en naquit un autre, celui d’orienter utilement la recherche. Le plus raisonnable était de partir des archives, officielles ou autres, pour leur donner une autre lecture. La plus parlante des archives était naturellement la Bible. Je ne savais pas si elle était authentique, mais elle était assez vieille pour être porteuse. Je suis parti du principe que, authentique ou pas, elle devait porter des messages à décrypter.

L’inconvénient (ou l’avantage) de s’attarder sur une remarque est qu’on se trouve embarqué pour une longue croisière vers de multiples rivages. Nous est-elle provoquée ou vient-elle seule ? Je n’en sais rien. Je la constate, c’est tout. Alors, j’avoue qu’évoquer “les communications d’en-haut” m’a emmené vers une succession de clichés que je ne crois pas devoir taire.

Je songe à cet ami qui se croyait destinataire de messages à lui envoyés par telle ou telle personne intervenant sur le petit écran. Au lieu d’en rire sottement, j’ai essayé d’entrer dans son jeu pour mieux l’en dégager. A cette occasion, je me suis demandé s’il n’avait pas raison d’une certaine manière. Bien sûr, croire en la réalité du message et en sa forme ne me paraît pas recevable, mais pourrait-on trouver un autre type d’explication ? C’est alors que j’en reviens à ma perception de forces indéfinies ce qui oblige à élargir la réflexion.

Comment ne pas revenir au professeur Guillé lorsqu'il lance que l'énigme du Sphinx pourrait être celle de l'humanisation de l'animalité et de l'animalisation de l'humanité. Je pense quand même qu’il privilégiait la première option, ce qui n’empêche pas la seconde d’être la sanction possible (voire inéluctable) des dérives de cette humanité. Le non-dit n’est pas une “interdiction de penser” et j’ai toujours repris la citation de Marguerite Yourcenar énonçant que les silences sont faits des mots que l'on ne dit pas. A l’appui, il y a un renfort de Emile Henriot, de l'Académie française, qui a écrit que tout est toujours à deviner à travers ce qui n'est pas dit. Il y a bien un esprit de famille.

Je ne m’attarderai pas sur le Sphinx, annoncé comme gardien des pyramides, mais supposé (par moi) être le symbole tangible du passage de l’animal à l’Homme, avec son corps de lion et sa tête humaine. Mais n’oublions pas ce concept après tout ce que j’ai développé jusque là. Il est temps d’en venir à Dieu que j’ai contourné jusque là à diverses reprises, voire évité.

On peut s’accorder sur les effets nocifs des sectes ne serait-ce que par la pression qu’elles exercent sur les individus. Pour autant, les unes ou les autres des religions ne sont pas exemptes de pressions sur l’individu. Au-delà des pressions purement physiques, il y a celles morales. Pas forcément religieuses et à l’occasion davantage inspirées de la “tradition”. J’ai entendu une Africaine, de très bonne culture scientifique, tenter de me justifier les mutilations évoquées ci-dessus par un aménagement de pure esthétique. Où va-t-on ? Lifting ? - On fait quoi ? Effacement des rides du front ou ablation des bajoues ou... des grandes lèvres ? ai-je ironisé, amer.

Cela est dramatique, contraire à cette évolution de l’Humain. Dans ce domaine, les sectes (nouvelles) qui occupent une partie de terrain vierge ou déserté ont beau jeu de manipuler les gens et c’est là que je vois le principal danger. Manipulation Sexe ou Cerveau ? Les deux souvent. En tout cas, le cerveau n’est, lui aussi, qu’un support; c’est son contenu qui est intéressant.

Dans une affaire aussi vaste que celle que je soulève, on ne peut échapper à une sorte d’aller-retour permanent.

Certes, j’aurais pu donner d’entrée de jeu, mon concept et aligner la suite sur cet énoncé, en justification. Mais cela aurait été une oeuvre de gourou, ce que je ne suis pas et ne veux surtout pas être. Je travaille là en temps réel, le lecteur peut poursuivre l’enquête avec moi. D’où une sorte de “va et vient” susceptible d’être critiqué, mais il me fallait choisir et j’ai voulu privilégier lecteur et honnêteté. J’ai ainsi évoqué plusieurs aspects de la religiosité, sans vraiment trancher. Néanmoins, je pense qu’on peut désormais la voir d’une manière plus réaliste. Sans la cautionner, sans la rejeter. Chacun peut la voir avec un oeil neuf sans être bloqué par les dogmes de la croyance ou du rejet.

Trève de plaisanterie. Le monde scientifique travaille maintenant sur les bactéries et virus, certains de ces derniers pouvant être utilisés comme armes contre bactéries et virus nocifs. Il y a déjà des résultats plus que satisfaisants. Je m’en réjouis ... pour moi et les autres bien sûr. Mais, au fond, cela est tout à fait normal; c’est absolument dans la ligne de cette chaîne du vivant. Par contre, tout en le regrettant - ne serait-ce que pour l'humour - on doit noter la non présence de "petits hommes verts". La notion d'absence de vie apparente doit néanmoins être modulée, car il y a, maintenant, des pistes qui ne sont pas dépourvues d'intérêt. Par exemple, Todd Stevens et James Mckinley, en fouillant dans un site basaltique de l'Orégon - à moins 1000 m - ont découvert des bactéries presque conventionnelles qui se nourrisssent non pas d'oxygène mais d'atomes d'hydrogène qu'elles savent extraire de la roche et de l'eau ! Ces deux chercheurs eux-mêmes ont songé à une capacité à répondre aux critères martiens.

La mort ? La rencontre avec un ami. On peut mettre cela à toutes les sauces évidemment, mais on retiendra l’immensité de cette définition quand on sait que cela a été dit par l’Abbé Pierre lequel n’a jamais abusé de l’emploi du mot Dieu.

Mon opinion est beaucoup plus réservée. Déjà, avant d’entrer dans des analyses complexes, ulcéré, je crie à l’injustice par réflexe. Quelles que soient les raisons plus ou moins légères qu’avancent les structures religieuses (humaines), Dieu est bien responsable et - le cas échéant - coupable, pour prendre une formule à la mode.

Je réagis violemment au constat des douleurs humaines. Je les trouve insoutenables. Frappé comme d’autres et heureusement moins peut-être, je crie de douleur et de colère. Je crie pour moi et pour les autres. Au passage, belle “défilade” quand on avance que Dieu avait sans doute ses raisons de sanctionner l’humain ou encore de le laisser faire sous prétexte d’un libre arbitre. Belle dérobade que d’inviter à admettre le fait... En réalité c’est une preuve de plus de l’impuissance de l’être humain à expliquer et trouver; il s’en remet une fois encore à balayer le problème qu’il renvoie vers l’Eternel présumé. Horreur. C’est pourtant dans les textes sacrés que j’irai chercher une temporaire conclusion; plus précisément au psaume 115-6 : Ils ont des yeux et ne voient pas.

Puisque j’ai écrit le mot “Physique” et applaudi aux calculs poussés, je dois d’entrée de jeu reconnaître que les sciences techniques se sont envolées à une rare vitesse durant ces deux derniers millénaires. Bravo pour nos chercheurs. C’est une courbe exponentielle, c’est à dire qui tend à la verticale.

Dans les dernières découvertes, je veux mettre en exergue celle qui consiste à équiper un crâne de palpeurs décryptant l’émission d’ondes de celui-ci et permettre la rédaction effective de lettres et caractères par matériel électronique. Autrement dit, matérialisation de la pensée. C’est énorme; mais j’en avais lancé l’hypothèse dans mes premiers ouvrages.

Les séminaires du Docteur Hurtak laissent supposer l’existence de vies et races d'avant ou d'après le déluge. Pourquoi pas ? Elles auraient eu un lien direct avec les forces cosmiques, elles traiteraient le plus souvent “en direct”; il y avait une interconnexion avec les Hiérarchies de vie peut-être appelées, à tort ou à raison, “Lumières”.

Il était peut-être un peu tôt, à mon goût, pour attaquer cet aspect des choses qu’est le phénomène “transcommunication”, mais il n’est pas sans conséquence pour apprécier une certaine souplessse évolutive de l’Eglise et l’émergence d’un possible alibi technique pour ceux qui aimaient consulter les... Esprits. Alors j’en dis un peu plus dès maintenant.

Il y a quelque chose de fondamental dans l’approche des appréciations, c’est l’incapacité à relativiser. Chacun est ancré dans son présent, trouvant l’existant normal et incapable de le projeter ou de revenir sur son acquisition. Il y a blocage. C’est pour cela qu’au lieu de chercher d’abord et imposer ensuite aux lecteurs mon résultat, dans un style magistral, j’ai humblement préféré les associer à ma recherche, revenant ainsi parfois sur des solutions apparemment terminales, mais - on le voit bien - incomplètes. Peut-être l’un d’eux m’a-t-il dépassé - je le souhaite vivement - et c’est lui qui conduira la suite...

On ne peut aller comme cela à ces sujets sacrés. Il faut préalablement dépoussiérer de nos habitudes imprégnantes le terrain banalisé par de multiples facteurs.

Je devine que le lecteur - que je remercie déjà et vivement de sa confiance - s’est engagé dans cette lecture au vu du titre et du libellé de la “4e de couverture”. Mais ce lecteur, qui a des idées personnelles, appartient obligatoirement à une multitude de penseurs vis-à-vis desquels il eut été bon d’avoir une approche adaptée à chacun ce qui est, évidemment, impossible.