Transcommunication ? Un pas vers la résurrection, dit l’Eglise par la voix du Père Brune. Elle s’en sort bien mais reste ainsi dans son classique cursus. C’est déjà un bon point. Il n’y a pas si longtemps, cette même église aurait envoyé les tenants de la cause ... au bûcher. Je me suis lancé dans un long descriptif au cours de mes ouvrages et il en existe suffisamment d’autres pour que je ne passe pas trop de temps ici sur la mécanique de la Transcommunication. Je me borne à rappeler que c’est l’utilisation de moyens modernes (radio, T.V., magnétophone, magnétoscope) pour passer en direct du message provenant de défunts et remplaçant ainsi les fameux frottements ou chocs de pieds de tables de l’ancien spiritisme ! Ce serait assez logique. Je devance les interrogations en ajoutant qu’il y a un peu de ce que l’on appelle la “télépathie”. Je n’insiste pas car nous irions trop loin, mais il faut y penser pour bien administrer l’appréhension des données touchant le Spirituel.

Je suppose qu’il n’y a pas de cabine téléphonique au Paradis et il faut alors s’attendre à des jeux de l’âme-esprit, mêlant technique et mécanismes à découvrir. En tout cas, cela confirmerait bien que notre compréhension de la “Vie” implique de passer par des étapes techniques dans le progrès général.

J’ai démontré la connaissance - à défaut de l’emploi - des techniques les plus évoluées par les Egyptiens. Pour moi ce fut le point de départ, mais l’Egyptien n’est pas notre créateur. Il est simplement un relais essentiel entre la création (évoluée) et nous. Relais statique car il ne pratique pas lui-même, il ne le pouvait pas et ne le voulait pas. Ayant tout compris - par divers cheminements possibles - il schématise le message à transmettre par sa communication écrite ou sculptée. Pressentant sans doute qu’il faudrait attendre une époque d’intelligence active pour déchiffrer, il cache “sans cacher”, montre “sans montrer” et dit “sans dire”. Tout est là. C’est pourquoi, ayant compris la méthode, j’ai pu faire des progrès énormes dans le déchiffrement et dans l’intuition sur ce que pourra amener la suite. Sa langue écrite n’a pas la finesse de la nôtre, occidentale, mais son jeu d’idéogrammes et pictogrammes en font une sorte de langage universel. C’est beaucoup moins primaire qu’on pourrait le croire. La communication par hiéroglyphes, idéogrammes et pictogrammes fait penser un peu à la démarche de l’esperanto. Toutefois ce sont les dessins - quasi animés - qui complètent la panoplie. Ils montrent, suggèrent... et nous laissent dire. Quoi qu’il en soit, ils justifient ce sentiment que l’Egyptien - du moins à un certain niveau - communiquait avec l’au-delà. Quel au-delà ? Je n’en sais rien, mais a priori un “au-delà” assez bien verrouillé. C’est pour cela que j’y ai trouvé des sources que j’exploite et je n’exclus pas que la Transcommunication en fasse partie.

C’est bien ce comportement égyptien qui m’a fait glisser, au passage, dans un constat que la réponse aux grands problèmes a toujours été escamotée. C’est pour aider à les résoudre que j’ai voulu m’arrêter un instant sur la Transcommunication qui n’est pas en soi une réponse éclairant notre grande question, mais elle situe mieux le problème. DIEU (suivant le Père Brune) ou pas, on peut retenir la probabilité d’une persistance de l’être à travers le Temps et l’Espace. Ceci balaierait la théorie de ceux qui disent qu’il n’y a plus rien après la vie. Cela aussi est trop facile et stérile. Sans foncer vers les pieux encouragements d’une Religion quelconque qui élude la réalité du problème, on ne peut davantage renoncer à tout espoir simplement par défi. Entre les deux voies il y a le fameux “juste milieu” qui consiste à s’arrêter un instant, à examiner, à réfléchir, tenter d’expliquer et probablement en rester là pour le moment. Mais ce n’est plus négatif. Il y a tremplin en puissance...

De plusieurs Dieux au Monothéisme, l’Homme - qui veut absolument apporter des réponses - s’est lancé dans du dogme. Cela allait de soi. Mais pour ma part je réprouve la méthode, car on fabrique des voies de garage organisées, commodes pour l’immédiat, mais sans portée réelle. L’Homme est heureux de s’y engouffrer. D’autres hommes préfèrent nier et entrer ainsi dans le vide. Ne peut-on admettre un juste milieu où l’Homme, attentif, admettrait son ignorance et resterait disponible en même temps pour toutes les réponses que le temps et l’Espace apporteront, sans vouloir brûler d’étapes. J’essaie d’aider à parcourir ce chemin troublant mais terriblement passionnant car il est notre avenir.

Redescendant de l’avenir au passé, on peut se promener de maillon en maillon dans la chaîne de la Vie. Je veux doubler mon exposé sur la transcommunication d’un clin d’oeil à la Résurrection et la Réincarnation. La première est le grand principe religieux que l’on trouve à toutes les sauces, des meilleures aux pires. D’un Christ ressuscité au Paradis peuplé de vierges accueillant les malheureux enfants chargés de se faire sauter sur des mines, chacune des religions y est allé de la promotion d’une image forte de la résurrection. Cela arrange tellement les choses ! Je ne vais pas essayer de démontrer le bien-fondé ou la manipulation des esprits, il y a peu à expliquer. C’est un état de croyance sur lequel on a peu de pouvoirs et on n’a pas davantage de clichés contrôlables sur un état de “résurrection”. Pour être honnête je dois évoquer celle de Jésus à cause de l’épisode de Marie-Madeleine avec la phrase Noli me tangere sur laquelle je reviendrai bien plus loin. Mais, globalement, je ne vois pas qui peut travailler sérieusement sur cet aspect des choses. Avant de s’attaquer à la réincarnation des corps je pense qu’il faut songer à celle des esprits car ce sont deux choses différentes. Retenons que la pensée vient d’un “ensemble” parti d’un inné et d’un acquis, le tout devenant un nouvel inné qui se mariera avec un nouvel acquis,et ainsi de suite. Notre A.D.N. pourrait témoigner de notre antériorité... La photo (d’abord statique puis animée ultérieurement par le film) ou l’enregistrement vocal, sont une sorte de réincarnation. Pour dépasser ces enregistrements limités à une action passée et immuable je préfère le livre qui renferme un non-dit lequel peut évoluer à travers les temps. L’évolution qui en découle dans la capacité d'analyse explique la phrase biblique maintes fois mise en avant dans mon ouvrage “Rennes-le-Château” et dans le chapitre précédent : attendre que ma thora, reçue en dépôt, parlât le langage de son siècle. Cette attente peut se comprendre comme nécessaire pour que le “Vivant-pensant” puisse s’adapter aux réalités du temps. Un peu comme la période d’inactivité de graines (la dormance) quoique pour celle-ci c’est de la vie en réserve, alors que dans le sens biblique c’est de la vie amplifiée en puissance.

En revanche, les découvertes sur l’A.D.N. et les gènes, montrent un enchaînement inéluctable qui peut conduire à une forme de réincarnation, de poursuite d’un vivant spécifique et vérifiable. Cet A.D.N. est peut-être déjà dessiné dans la fameuse spirale SATOR sur laquelle j’ai apporté beaucoup d’éclairage et que je continue à analyser... De même à la lumière de mes découvertes anciennes, on voit que des civilisations passées ont déployé une telle connaissance qu’il faut leur donner un Passé. C’est ce qu’essaiera de faire cet ouvrage. Il faut également considérer que les réalisations matérielles de ces civilisations ne sont pas exemptes d’emploi plus mystique voire de réalisations concrètes inattendues. Par exemple, j’ai toujours dit que les Pyramides de Guizeh - dont je dénonce l’apparente simplicité touristique - cachaient un condensé de la connaissance humaine d’une certaine époque avec des avancées dépassant notre actuel savoir. Cela n’empêchait pas que les constructeurs ou utilisateurs ne pratiquassent des volumes internes bien concrets leur permettant des applications elles-aussi bien matérielles, en réalité plus scientifiques que cultuelles ou extra-normales telles que régression, projections, etc. Chateaubriand, après avoir pleuré sur le sort de Carthage, avait poursuivi son périple vers l'Orient et s'était exclamé devant les pyramides : Ce n'est point la borne qui annonce la fin d'un jour, mais celle qui marque l'entrée d'une vie sans terme, porte éternelle bâtie sur les confins de l'éternité. Il y a de cela. Mais, je signale au passage que le mot “borne” n’est probablement pas venu là - dans la phrase et dans mon esprit - par hasard. En effet, après un long périple, je viens de trouver en Egypte des ruines jusque là non observées, précisément en un lieu précis où un scientifique (très fermé) me reprochait d’avoir situé un point géométrique (pourtant incontestable) pour la seule raison qu’il n’était pas marqué par une “borne”. Cette insistance me conforte dans l’exploitation de cette toute nouvelle découverte jouant de la “borne” et de la “porte”. Dans ma démarche, sans le vouloir, je ne fais qu’enchaîner et relier des faits apparemment très différents pour les inclure finalement dans un Tout. Au fond, n’est-ce pas une forme de la vie ?

Evoquant les ondes de toute sorte sur lesquelles je reviendrai ultérieurement, je dois dire qu’elles peuvent répondre à la plupart des questions non résolues, pour nos personnes ou pour l’Espace. Nous trouverons là l’explication aux phénomènes qui entraînent bêtement une simple confrontation stérile de OUI/NON. D’ailleurs, en cas de rejet initial, instinctif, pourquoi ne pas réfléchir quand même à ce qui pourrait être ? Nous trouverions peut-être là une explication cohérente à cette superposition des temps et de l’Espace qui peut permettre à certains êtres prédestinés d’avoir un pied de l’autre côté. Flashs, prédictions, contacts, régressions, tout cela peut éventuellement être authentifié un jour par la révélation de ces mécanismes naturels d’ondes. Ceux qui avaient rejeté d’office le concept auraient alors l’air bien bêtes... comme ceux qui disaient avec assurance qu’en cas de terre “ronde et tournant sur elle-même”, nous tomberions dans le vide ! Et puis ceux qui auraient abusé de ces perceptions pour leur gloire personnelle ou leur portefeuille - il y en a - se sentiraient brutalement coupables de détournement de pensée et assommés par le ridicule. Heureusement pour eux, le Ridicule ne tue pas, ou ne tue plus.