Le Docteur Hurtak dit qu'en 1977 l'équipe de scientifiques amenée par lui a trouvé des preuves et des artefacts traduisant une haute radiation gama (sous la Grande Pyramide et le Sphinx). Cette radiation aurait été trouvée dans des schistes de matière cristalline. De mon côté j’avais émis cette hypothèse et trouvé son application dans les salles souterraines présumées du plateau de Guizeh, que j’ai décrites et justifiées. Cette opinion s’est verrouillée quand la station de radio R.M.C. a lancé une information, non reprise par la suite, que les momies trouvées en creusant les galeries de métro du Caire étaient radioactives. Cela rejoint le sentiment des scientifiques du Dr Hurtak qui ont pensé que ces matériaux n'avaient pas été créés par la civilisation égyptienne mais une autre civilisation, antérieure, qui aurait visité les égyptiens de l'époque. Quoi qu’il en soit, il faut introduire une découverte récente, celle d’une bactérie du fond de l’océan, se nourrissant simplement de la décomposition conjointe d’eau et de minéraux sulfurés, ces derniers marqués de la radioactivité naturelle provenant des roches chargées d’uranium. Nous n’en sommes qu’aux balbutiements de l’étude mais comment ne pas penser à un cousinage avec ce que laisse supposer mon interprétation des mystères égyptiens ?

Jusqu'à maintenant, on pensait que le berceau de la civilisation se trouvait en Mésopotamie et maintenant, en raison des récentes découvertes, le même Docteur Hurtak pense que cela se situe en Asie centrale. J’y ai fait aussi allusion mais en étendant le phénomène à diverses autres parties du monde mais toujours dans le droit fil des observations faites dans différents endroits du plateau de Guizeh. Gaulard dit que la Clé 2.1.5., verset 1 stipule : "... que les Enfants de Lumière regardent les anciens sites mégalithiques de Téotihuacan, Palenqué, Tihuanaco, le Bassin de Tarim, Stonehenge, La Grande Pyramide, et la Mer de Galilée pour y discerner les nombres ronds ou calculs de mathématiques stellaires. Elles font partie de la géométrie astrophysique plus vaste". Ces enseignements reconnaissent toujours la cosmologie des nombreux mondes dont le système terrestre n'en est qu'un parmi une série de paliers de progression. Il y a environ, 11 000 ans en arrière, les moussons de l'Afrique Centrale, selon Gaulard, se sont déplacées vers l'Egypte et temporairement ont créé des lacs. J’y souscris volontiers car j’ai toujours mis en évidence cette plage-clé de 10 000 ans à travers mes livres successifs. Hurtak a dit aussi, en 1998, que la vie organique sur terre est le résultat d'une intervention externe passant par différentes phases de matérialisation et de spiritualisation. Mais tout se passait à des moments bien précis, chaque étape étant comme créée par une force supérieure. Chaque “plus” permettant d'avancer vers une étape nouvelle. Le Professeur Hurtak précise que même les expérimentations d'hybridation ont pu commencer depuis sur une période de temps estimé à plusieurs millions d'années, ce qui ne peut surprendre dans la mesure où l’Homme aurait - n’aurait que - 7 millions d’années. Encore un Sept ?

Pour illustrer un peu les possibilités de mécanismes d’adaptation, je retiens de Gaulard que Noé et sa famille auraient pu recevoir une nouvelle vibration dans l’équipée de l’Arche. Loin d’y souscrire mais loin aussi de la refuser, je note cette image conduisant à une nouvelle alliance avec l’Eternel, une nouvelle réadaptation de la vie sur terre, c'est à dire un nouveau commencement, un nouveau programme qui allait permettre à la race humaine de continuer son évolution.

A propos des cataclysmes à travers l'époque de l'humanité, Gaulard relève aussi qu’il est dit dans la “Clé 2.1.3 verset 2 “: "En outre, il y eut de nombreuses formes d'intelligence tridimensionnelles qui violèrent et dénièrent le Mot de Dieu, et qui, de ce fait, furent exposées à des radiations solaires lors de grands bouleversements géophysiques des champs de création terrestres, car elles n'étaient pas cachées dans les chambres de la Terre". C’est assez sibyllin mais on peut traduire que toutes formes de cataclysmes ou même de basculement des pôles résultent simplement que l'humanité en question du moment n'a pas respecté certaines règles disons cosmiques.

On peut admettre volontiers que les Atlantes - qui existèrent probablement - utilisèrent à des fins de pouvoir, l'énergie du cristal alors qu'ils avaient une forme certaine de connaissance supérieure. Mais, toujours d’après Gaulard, ils violèrent et dénièrent le Père (ou ce qu’il est censé représenter). C'est à dire qu'ils outrepassèrent leurs droits, leurs connaissances, qui auraient du être mises au service du Père et non contre Lui. C’est discutable mais on peut glisser cette remarque dans l’ensemble des indices. Quand on parle d’Atlantes, il faut savoir que c’est Platon qui a été le premier à utiliser ce terme et aussi celui d’Atlantide, les rendant populaires à jamais. Pour ma part, je dis toujours que si je suis curieux de l’histoire Atlante, je dois faire l’impasse parce que le temps m’est compté et que je suis allé beaucoup plus loin dans la remontée des temps et des événements. Mais le mythe est fort à tel point qu’un Axonnais nommé Angus fait comme Dan Brown et a écrit un livre-roman sur une certaine cité Atlantis. Peut-être cet ouvrage intitulé “La 4e Pyramide” contribuera-t-il à développer la curiosité du Public. Il faut aussi retenir que l'Atlante aurait eu en lui le son du ”tao originel”, appelé la musique des sphères, ce qu’aujourd’hui le Docteur Hurtak essaie de retrouver. Mais je ne veux pas insister sur la phase Atlante, intéressante certes mais manquant d’indices formels alors que tout se met à parler, en amont et en aval. Pour le plaisir du lecteur, je veux tout de même signaler que la géométrie de Guizeh débouche sur des séries de cercles faisant penser à ce qu’il est dit de la cité “Atlantis”. Coïncidence diront certains ? Coïncidence si la terre tourne sur elle-même et autour du soleil ?

Il est certain que la datation des éléments du plateau de Guizeh est des plus contreversées malgré une version globale assénée avec assurance par les milieux officiels qui ne savent pas remettre en cause entretenant ainsi une fausse référence. Antoine Gigal relance très bien le débat dans Top Secret n°26. Sans pouvoir reprendre ici le détail de son étude - et c’est dommage - je m’empresse de dire qu’elle débouche sur la conclusion que la pyramide de Chéops est bien antérieure au pharaon de ce nom - comme Chephren également et même surtout le Sphinx lui-même - ce que j’avais toujours pensé en m’appuyant sur d’autres raisons ainsi confirmées.

Je ne peux me résoudre à quitter le bassin méditerranéen sans évoquer Pythéas (vers les 350 av. J.C.). Pourquoi ? Parce que cet homme dont je suis incompétent pour juger des qualités réelles a avancé beaucoup de découvertes. Celles-ci montrent les balbutiements des premières recherches sérieuses. Elles privilégient le bassin méditerranéen en en montrant l’importance fondamentale, ce qui va dans mon sens. A un détail près : Pour ce mathématicien-explorateur la Méditerranée pouvait être le dessus d’une Terre que son maître l’astronome Eudoxe de Cnide annonçait déjà comme ronde. Et puis ce Pythéas a été sérieusement confronté aux autres scientifiques de son époque et par d’autres (Strabon notamment) 300 ans après ce qui préfigure bien des réactions de nos jours... La réhabilitation de Galilée est encore très proche. A propos qui l’avait donc condamné et qu’en avait-on dit ? Les propres mots - retournés en boomerang - du cardinal Bellarmine (relatés par Emmanuelle Eyles) notifiaient à Galilée, en février 1616, les termes du décret de l'Inquisition, selon lequel "...l'idée que la Terre tourne autour du Soleil est idiote, absurde..." Entre nous, cette affirmation de Galilée pouvait effectivement être perçue comme une négation de Dieu et on peut comprendre la manoeuvre tortueuse du Vatican pour le faire taire. Mais comme je l’exposais à deux éminents Jésuites participant comme moi à un vaste débat sur l’Europe, le Vatican aurait pu suggérer à Galilée d’assortir l’énoncé de sa découverte d’une confidence précisant qu’il voyait là... la toute puissance de Dieu. Tout le monde aurait trouvé son compte ! Au lieu de cela, l’Eglise n’en finit pas de réhabiliter, de Galilée à Jeanne d’Arc. Cela montre bien qu’elle est capable d’erreurs et c’est bien pour cela qu’elle renâcle à s’en expliquer par peur qu’on en vienne à suspecter tout ce qu’elle a pu dire. Giordano Bruno, moine brûlé - pour avoir dit à peu près la même chose - sera peut-être réhabilité un jour aussi et en attendant il doit flâner, désabusé, au... Purgatoire.

Il faut tenir compte que la Religion - qui a eu ses effets heureux - n’en a pas moins traîné un lot d’inepties. Bien entendu j’ai toujours dit qu’il y avait des “raisons de religion” comme il y a des “raisons d’Etat”. C’est inhérent à toute structure organisée et voulant s’imposer. Dans les plus récentes - et là on ne s’adresse qu’au monde catholique - Monsieur le curé suisse Franz Sabo s’était fait mettre à pied par l’évêque de Bâle mais cela ne l’a pas empêché de s’insurger contre le cardinal Ratzinger, successeur du pape Jean-Paul II, devenu Benoît XVI. Ce curé rebelle dit que “si tous les prêtres qui ont une relation avec une femme devaient cesser leur activité, l’Eglise pourrait fermer boutique”. C’est net ! Il reproche aussi à cette même Eglise de “ressembler toujours plus à une secte fondamentaliste”. Ce n’est pas moi qui le dis...