Pour tenter de répondre il faut déjà faire un inventaire réduit et on voit que la partie droite de cette silhouette féminine est antinomique de la partie gauche. C'est une pratique connue et si l'on joue cette hypothèse - qui s'inscrit bien dans l'hermétisme - la partie droite peut faire penser à une silhouette d'anthropoïde. L'absence ou l'atténuation du sein droit, anormale suivant les canons classiques, aide au jeu. Un petit miroir placé verticalement au milieu de la femme dessinée, sur l’axe central, fait que la partie droite se reflète à gauche, jumelée, en totale symétrie. La nouvelle femme est vite dessinée Silhouette pataude, simiesque, elle est tout à fait la forme des choses qu'évoque le visionnaire Edgar Cayce cité à plusieurs reprises depuis le début de ce livre. Il a eu un fils prénommé à l’identique - plus Evans - qui s’est intéressé aux mêmes sujets. Mais restons au nôtre. Il appelait donc “choses” ces maillons intermédiaires entre le singe bipède, et l'Homme. Cayce dit que les Atlantes s’en servaient pour effectuer divers travaux prennent singulièrement corps à travers cet exemplaire-échantillon. Egalement, c'est le "yéti", le "big-foot" d'Amérique, tous traqués mais sans doute trop intelligents pour se faire prendre, à moins qu’ils n’aient réellement disparus en ne laissant que le mythe; voire de l’hologramme capable de tromper des observateurs de bonne foi.

L’actualité a-t-elle réagi quand j’ai dénoncé les silences sur les motifs de la circoncision, anormal signe de l’Alliance ? J’ai expliqué que j’aurais préféré : un anneau dans le nez ! Peu importe mais on peut éventuellement répondre “Oui”, car à peine mon livre était-il sorti, que le New England Journal of Medecine aussitôt suivi du British Medical Journal, repris par Paris-Match 2533-2668, apporte des réponses basées sur l'importante présence de Cellules de Langerhans dans la partie interne du prépuce, celle enlevée lors de la circoncision ! Or ces cellules sont des récepteurs d'entrée essentiels du HIV ! SIDA ? Oui. On voit le cheminement de la pensée et de ses effets possibles. L’ennui est que l’actualité, si elle répondu, a escamoté la case Mouny qui avait l’intérêt de positionner la question en relation avec le précepteur biblique. Ce lien ainsi occulté laisse la place au seul problème pandémie/remèdes. Alors dans le même élan je m’intéresse au moins aux progrès de la recherche. Eh bien la piste était bonne. En effet, une étude de Brian Williams de l’OMS débouche, le 11 juillet 2006, sur le constat que la circoncision pourrait enrayer la pandémie de SIDA. J’y relève que l’explication se situe là encore au niveau du seul prépuce. La circoncision permettrait, évidemment, de réduire la surface perméable au virus; celle restante pourrait alors se “kératiniser”. La porte d’entrée du VIH serait quasi fermée. Dans cette course dont on ne peut que se féliciter on regrettera quand même que l’origine n’ait pas plus été étudiée dans sa corrélation avec la prescription (toujours incomprise) biblique. Les choses ayant évolué entre-temps, je vais reprendre ce sujet plus loin une fois traité le problème du Sexe.

Le Jin Ding évoqué dans plusieurs de mes livres est une discipline d’harmonie avec la Nature. Cette harmonie était, semble-t-il, naturelle et intuitive. Les Anciens pratiquaient une superposition des lignes de réalisation humaine à celles émanant de l’environnement. Des pyramides aux cathédrales. En Asie, cette pratique est reconstituée et pratiquée notamment au niveau de l’habitât. Il convient de rester prudent car certains ont tendance à diviniser un peu l’idée pour la projeter dans un espace religieux semi sectaire ce qui n’est pas conseillé évidemment. Cette remarque n’enlève rien aux qualités évidentes contenues dans cette réflexion appelée Jin Ding et à laquelle il ne faut pas demander plus qu’elle ne peut donner, du moins pour le moment. Je ne peux m’empêcher de penser au Sfumato qui est une sorte de voile, en peinture, fondant les couleurs entre elles. Typique chez Léonard de Vinci, la méthode est expliquée par Jacques Franck qui démontre que le Maître jouait à coup de micro hachures recouvertes successivement d’une fine couche translucide de blanc de plomb. Cette opération, dit Franck, accentue “l’inimitable interaction de la lumière et de la matière”.

Tant que nous y sommes il faut s’arrêter un instant sur ce monde flou qui nous entoure dans la mesure où il se manifeste par des sortes de doublages. Je songe à ce qui nous est affirmé par certains : l’existence d’esprits ou maîtres ou anges gardiens. C’est assez répandu et, même si différents, ce sont des émanations de ce que l’on pourrait appeler un monde parallèle, actif. Autrement dit, tout ce que je tente de décrypter et transférer depuis le début. Je ne suis pas opposé à ces versions, pas plus les unes que les autres, mais je déplore qu’elles se bornent à l’affirmation de ces supposées présences. Ceux qui en sont persuadés se cantonnent eux aussi, en (ou comme les) adeptes d’une religion, à une affirmation sans poursuite de recherche. Pourtant, il me semble que celui qui devrait se sentir honoré d’être “choisi” devrait être tenté de remonter sa filière. Il n’en est rien. C’est comme si l’Elu se contentait de ce qu’on lui a donné. Or, avec le plus large esprit d’ouverture, on ne peut que penser au fait que cette manifestation (visible ou non de l’intéressé) n’est pas a priori transférable. Elle doit pourtant s’inscrire dans un programme plus conséquent, plus riche, plus complet susceptible de créer des envies de poursuivre la quête. Est-ce par peur ou laxisme que la remontée des questions ne se fait pas ? L’Homme ainsi privilégié voudrait-il se réfugier dans ce flou - qui l’arrangerait - s’il n’en connaît pas plus ? Je ne sais. Pourtant je crois qu’il y a cohabitation possible, je dirai même souhaitable, quelle que soit la conviction de chacun sur l’au-delà. On peut supposer que, démangés par ma remarque, ceux qui ont un “contact” avec le non visible en viennent à réfléchir sur l’intérêt à aller plus loin. Au moins, s’ils croient en une “interdiction” - j’ai entendu cet argument - ne peuvent-ils en parler plutôt que rester sur une position stagnante ?

En revanche je serai très réservé sur les projections d’avenir reposant sur les lignes de la main, la boule de cristal, le marc de café, certaines interprétations de cartes, etc. tout cela semblant davantage ressortir d’un vaste commerce lucratif dans lequel pas mal de marabouts paraissent exceller. Puis-je citer l’histoire du monsieur qui frappe chez une voyante et qui s’entend dire : “C’est qui ?”. Il est reparti ... Pour autant je ne veux pas me contredire sur l’énoncé de mes théories. Même en ne croyant pas aux prophéties de Mme Irma, je conseille de rester attentif pour le cas où quelque découverte viendrait expliquer les prédictions des meilleurs. Par exemple, il se pourrait que par des jeux de vibrations, dimension ou autre mécanisme, il y ait accès au futur lequel est - je l’ai expliqué - très relatif. Bien sûr que je ne crois pas à l’action de tel ou tel chaman des sociétés sibériennes ou altaïques qui, en transe, monte aux cieux pour intercéder en faveur d’humains. Mais, je suis ouvert, très ouvert, à toute étude qui voudrait analyser cette démarche en jouant sur un jeu d’ondes ainsi articulées... S’en approchent peut-être les Japonais qui s’imposent des temps de méditation même dans leur travail. Je retiens aussi l’effort d’Eric Albert qui a créé l’I.F.A.S. (Institut Français d’Action sur le Stress). Il faut savoir prendre du recul.

C’est bien pour cela que je ne m’attarderai pas sur le sujet, n’ayant rien de tangible à proposer sinon qu’un voeu à approfondir pour ne pas tomber dans l’affirmation dogmatique comme l’ont fait les religions. En tout cas, je le dis tout net, il n’y a pas à ironiser sur les perceptions qu’ont des personnes sur des communications d’en-haut, quelle qu’en soit la forme. J’y crois volontiers, mais ce qui m’interpelle en permanence c’est la réponse cartésienne qu’on peut donner et Dieu - pardon - seul sait quelle en est la nature...

Entre-temps, il n’est pas inutile de revenir sur le fait que j’ai lancé, il y a longtemps, l’idée d’une action directe possible de la pensée sur l’événement. Une action court-circuitant le classique mécanisme intracorporel auquel nous sommes habitués. J’avais dit et écrit que le Verbe, dans son transfert, pouvait être prononcé ou écrit ou pensé. Cette conception pouvait à la rigueur éclairer ce que l’on appelle la “transmission de pensée”, souvent réfutée. Eh bien, le progrès scientifique va en ce sens, puisque un tétraplégique peut désormais contrôler son ordinateur par la seule pensée. Remarquable. L’opération a été pratiquée à la Brown University à Providence (Rhode Island). Le dispositif appelé Brain Gate est développé par la société Cyberkinetics. Comment cela fonctionne-t-il ? Tout simplement - si l’on peut dire - par un implant permettant à la pensée d’activer des neurones et de donner des décharges électriques captées par de micro-électrodes. Sur cette lancée un peu trop scientifique je tiens à relater une observation qui donne encore plus d’ampleur aux possibilités inattendues d’explosion d’un apparent banal. Voici. Reich - qui a eu des relations avec Einstein - avait démontré en1930, par une “boîte à orgone” que certaines particules pouvaient dégager plus d’énergie qu’elles n’en avaient initialement. C’est à dire qu’elles la puisaient dans leur environnement, éclairant ainsi la question d’organismes vivants libérant plus d’énergie que ne leur en donnait leur nourriture. Cela entre bien dans une nouvelle vue des choses.