Certes j’ai évoqué moi-même les automatismes créateurs. Ce n’est pas impossible mais il faut aller plus loin et définir des pistes de compréhension.

Je n’en ai pas et je ne poursuis donc pas dans cette voie tout en ne l’écartant pas systématiquement et en suivant attentivement les efforts de déchiffrement qui pourraient être faits. Je suis donc enclin à reprendre les hypothèses avancées dans cet ouvrage : Une (des) puissance(s) non définie(s) agissant à un niveau planétaire et ultra planétaire. C’est à dire qu’il faut viser haut et fort. Ne plus penser avec la réaction mesquine de petit Terrien et placer le débat, avec hardiesse, au niveau infini de l’Espace et du Temps. Là, tout change.

Dans cet esprit je veux pratiquer un autre type de raisonnement. Pour permettre au lecteur de le comprendre, je veux préalablement rapporter une nouvelle précision ou anecdote. Sur le plan militaire, les deux plus grandes écoles sont l’Ecole d’Etat-Major et l’Ecole Supérieure de Guerre. Toutes deux ont pour vocation de préparer les Officiers Supérieurs ou Généraux à savoir prendre les décisions conduisant à la meilleure “intention” ou “idée de manoeuvre” possible. A cet effet, l’Ecole d’E.M. enseigne à faire l’inventaire soigneux des conditions générales (dit méthode de raisonnement tactique) qui conduit à la décision, laquelle en est la conséquence logique. A l’E.S.G, c’est l’inverse. L’Officier “sent” la manoeuvre à effectuer et la justifie par un examen rigoureux. Dans ce war game qu’est l’étude du Divin, je joue des deux. Suivant le principe de l’Ecole d’E.M., toutes les données exposées dans mon livre débouchent sur l’adhésion à une Force Extérieure de niveau galaxique. De son côté, le principe de l’E.S.G me donnerait le même résultat : prescience d’une force matérielle et spirituelle lointaine confirmée par la remontée des faits acquis tout au long de l’étude. Je tranche... et je suis bien d’accord pour perturber.

Je n’impose rien, je présente simplement, mais j’ai modifié l’ordre des facteurs dans l’analyse.

Notre processus de vie n’a de sens que pour sélectionner quelque chose de Vivant et Autonome, partant tout de même d’un programme évolué. La formule du zoo terrestre est la seule répondant à toutes les conditions. La définition du Créateur a ainsi évolué. Il est dans la Galaxie et échappe à tous nos principes d’analyse. On ne peut s’en sortir en se réfugiant sur un concept-butoir appelé Dieu. Il faut penser neuf et imaginer des choses qui, pour nous actuellement, n’existent pas. Exercice périlleux mais bien plus honnête et porteur que cette valse des Dieux que nous ont imposée des humains accommodant le mythe à leur guise. Je vois donc une extraordinaire Force loin dans cet Espace que nous connaissons un peu mieux maintenant. Il reste à tenter de lui donner quelque aspect un peu réaliste. Je vois quelque chose qui dépasse l’entendement et dont la meilleure image serait une civilisation aux multiples avancées. Alors, la question se reposerait : d’où venait-elle ? Des esprits chagrins et caustiques me lanceront : Dieu ? Ah non, nous n’allons pas recommencer. Je la vois plutôt née spontanément de la matière spatiale et s’améliorant naturellement comme ce schéma que je pense s’être appliqué sur la Terre, dans le cadre d’un programme initié et injecté avec une certaine latitude. En avance sur nous évidemment, cette vie auto-créée, a eu des formes idéales débouchant sur l’envie d’aller plus loin, d’où possibilité d’avoir lancé cette forme de zoo là où c’était le plus porteur, la Terre. Le fait que cette Force pourrait être l‘application d’un même principe appliqué à quelque autre galaxie qui, avant de disparaître, aurait lancé ses prospecteurs dans l’Espace, ne change évidemment rien. Il faudrait recommencer l’étude à un autre niveau de projection.

J’ai dit combien j’aime comparer la vie à un film qui, avec ses images successives, positionne le passé, le présent et le futur. En fin d’ouvrage je veux affiner ma pensée. Le film joue par images successives mais statiques comme un “instantané”; elles partent d’un “vivant”. En évoluant dans la réflexion, on peut redescendre au cartoon. Le “dessin animé” est fait d’images inventées, créées, projetées; eh bien c’est davantage cela qui peut représenter le sens de la vie. Notre film est fait d’images supposées vraies et ressenties comme telles; je pense plutôt que c’est du dessin animé à grande échelle. Cela meuble notre période de transfert. En poussant un peu, j’en arriverais à confirmer non seulement que notre brève vie ne sert qu’à faciliter les évolutions (d’une génération à l’autre) mais aussi à dire que dans ces conditions nous vivons trop longtemps. Il y a déviance même si tempérée par une mise à profit des connaissances en faveur de l’inné du “suivant”. Grave remarque car, le premier, en colonel, je me réjouis d’avoir bénéficié d’un peu de “rab” et je ne tiens pas à voir raccourcir mon mandat. Tiens, tout compte fait, je me comporte en ... Président. Que Dieu - eh oui - m’en préserve ! A ceux qui croient s’en sortir et me freiner en me présentant en has been, je réponds qu’il vaut mieux être has been que never been ! Comme sans s’en rendre compte, diverses personnes s’emparent de tel ou tel de mes constats et l’accommodent à leur sauce (Mars, Rennes, etc.). C’est du plagiat, de la spoliation, mais bête car improductive. Cela m’a d’ailleurs valu un beau courrier sur mon e-mail provenant de lecteurs indignés, mais j’ai d’autres chats à fouetter... J’en déduis que mes raisonnements tiennent et que c’est l’éternel disfonctionnement de l’Homme qui empêche ces particules d’autrui de s’ajouter aux miennes pour créer un meilleur “suivi” dans un jeu de spirale, cette spirale maintes fois décrite par moi et qui ramasse tout pour porter chaque fois l’ensemble à un meilleur condensé, tremplin à son tour...

Toutefois, je ne veux pas qu’on dise de moi ce que l’on a souvent accolé à Camus : “un philosophe de classe terminale”. Non, moi c’est à la fois inférieur à cela (Bac. moins 3) et supérieur par une projection libre de toute entrave... autant qu’assidue. Et puis je suis un impertinent ; la preuve est qu’en écrivant ce chapitre, je constate que c’est l’archevêque de Bordeaux qui est nommé Président de la Conférence des Evêques de France (organisme que je connais bien pour avoir collaboré accessoirement avec). Et alors ? Cet archevêque-président s’appelle Jean-Pierre RICARD !

Finalement, cette hypothèse de travail ne résoud pas la grande question de l’Univers et je ne veux pas prétendre inventer ce que nos petits cerveaux ne peuvent manifester pas traiter. Ce sera du blé à moudre pour nos successeurs éventuellement et ... c’est au Ricard qu’ils pourront fêter leur découverte ! En attendant - est-ce par snobisme - je n’ai pas vu tellement consommer de pastis ou classique Ricard dans les festivités scientifiques. Pourtant, afin de rester objectif, je dois citer qu’en Egypte les rites sacrés de la déesse Hathor mentionnaient l’usage de l’esprit d’anis. Evidemment ce n’est pas une raison pour égyptianniser tout les bars de France et de Navarre ! Si on pousse vers l’Inde on découvre que les femmes, si elles n’ont pas le droit de lire le Veda, sont autorisées à accéder à l’étoile à 8 branches de l’anis par l’Ehâgavata-Pourana. Alors, j’en prends acte.

J’ai noté aussi dans cette plongée Hindouiste qu’il y avait une voie type astrologique, séquencée par périodes. Ainsi, le groupe né du 17/6 au 16/7 a un signe appelé MITHUM, ceux du 17/7 au 17/8 dépendent du signe KARKA, ceux nés du 18/8 au 17/9 du signe SIMHA, etc. mais je n’y vois rien de plus que ce que j’ai trouvé dans l’astrologie classique... C’est à consommer avec modération, dirait le législateur, comme pour Ricard !