En fait, il semblerait qu'il y ait toujours eu intervention supérieure étrange, vraisemblablement cosmique, soit extra-terrestre, soit - pourquoi pas - ultra-terrestre. Le Docteur Hutak, en 1998) fait référence à un texte très ancien appelé “Babylonica”, de l'écrivain Bérosus qui vivait à l'époque d’Alexandre le Grand, et laissant entendre en l’existence de livres anciens qui auraient trait à une période de 150.000 ans. L'être humain n'était qu'à un état primaire; on avance 3 millions d’années pour l’humanoïde de base et une montée en flèche de son évolution. Il serait intéressant de le situer mieux par rapport aux familles de dinosaures dont le règne remonte à plus de 60 millions d’années, voire 300. Au passage, ces monstres étaient de belles machines évoluées. Petites têtes dit-on, mais quelles belles mécaniques ! D’ailleurs, qui sait si nos descendants ne diront-ils pas plus tard la même chose des nôtres ? Au passage, je note une info que Claude Burkel tient d’une étude du professeur Efremov, lequel pense que le massacre généralisé des dinosaures pourrait avoir été le fruit d’une sorte de plan de chasse organisé par des Extra-terrestres. Il se base sur la présence systématique d’un trou ovalisé dans le crane de ces bêtes. Pourquoi pas ? En tout cas, le débat Homme/Singe se poursuit et je me garderai bien de m’y glisser. Laissons faire la science en notant toutefois que la séparation se ferait faite, suivant les écoles (paléontologie ou paléogénomique), il y a 5 millions d’années ou 11 millions. Entre nous, c’est peu.

Entre-temps, réalisons bien que ce sont 150 milliards d’étoiles qui sont dans le collimateur... L’Univers a 15 milliards d’années, le système solaire 4,5 et l’australopithèque seulement 5 millions ! Nous ne sommes pas grand chose à cette échelle. Ce qui est le plus grave - et personne ne semble s’en soucier - c’est l’incompréhension par nous de l‘Univers. Certes, une multitude de savants a fait progresser l’approche et utilisé les mathématiques, mais qui pourrait dire avoir compris ne serait-ce que l’esprit et la matérialité de cet infini ? On a bien assis la théorie du Big Bang - et encore - mais qui peut tenter de décrire l’avant Big Bang ? On dit l’Univers en expansion, ce qui implique qu’il était plus petit dans le passé, au départ, voire même réduit à un simple point il y a dix ou quinze milliards d’années ...Cela ne peut actuellement s’inscrire dans nos concepts. Nous devons reconnaître notre totale incapacité. Même ceux qui croient trouver une réponse avec le terme “Dieu(x)” doivent admettre que ce Dieu n’a pas facilité notre concept d’acquisition et qu’il ne l’a même pas tenté, ce qui ne dérange personne même parmi ceux qui sont les tenants de cette théorie.

Je ne peux lâcher le sujet sans évoquer trois points essentiels dans la compréhension de mes raisonnements, énoncés ou à venir. Le premier est la relative proximité de la découverte et de l’admission de ces énormes bêtes ayant vécu il y a cent millions d’années, les Dinosaures. Il y a seulement 200 ou 300 ans. Découverte contestée à l’époque, brocardée par les esprits forts du moment pour reconnaître aujourd’hui leur existence, les diverses familles, les empreintes, les oeufs, les foetus ! On en fait même des jouets, des films, des bandes dessinées ; que ne peut-on faire aussi des marionnettes à l’image des détracteurs du fameux tibia ayant déclenché les recherches alors que rien n’est changé dans le sol de l’environnement; c’est seulement la méthode et l’esprit qui ont évolué, heureusement... On est même encore en panne avec une certaine araignée noire d’Amérique du Sud plus vieille dans sa lignée que les dinosaures et qui, elle, est toujours vivante sans perturber le moins du monde nos programmes... ou nos petits-déjeuners. Le deuxième point est la compréhension des mécanismes de défense ou attaque de ces énormes bêtes. C’est extraordinaire à ce stade d’évolution de la vie. Les cornes, pattes, griffes, de la plupart d’entre eux sont une pure merveille de technologie violente. Mais, qui pense à en relever l’anomalie. Certes c’est l’interprétation et l’application du “vivant qui se nourrit du vivant” ( selon Barjavel). Mais encore, pourquoi nos “créateurs” ont-ils voulu cette option ? Cruauté inutile car ces mêmes monstres tueurs auraient pu être programmés en “végétariens”. Curieux choix. Bien entendu, la théorie de sélection par élimination des moins bons est une réponse possible mais tellement cruelle qu’elle me dérange. Enfin, troisième point, la redécouverte des hiéroglyphes. Chacun sait que l’on avait perdu la compréhension des hiéroglyphes et leur traduction par Champollion fut admise dans le monde entier comme un événement majeur. Or, cette proche émergence (vers 1822 de notre ère) n’est tout de même pas très éloignée du dernier texte écrit en hiéroglyphes ; c’était en 394 (toujours de notre ère). C’est à dire qu’en 1400 ans on a oublié un langage qui a eu cours pendant des milliers d’années. Le pire est qu’aussitôt cette dernière manifestation hiéroglyphique c’était la remarquable civilisation romaine qui s’installait et dont la culture aurait du être le garant de la conservation de la connaissance égyptienne ! C’est vraiment la démonstration d’une négation de l’attention humaine. Tout le monde trouve cela banal, moi pas, je hurle. Pourtant, comme un signe prémonitoire, quelques siècles avant (le IIIe av. J.C.) c’est déjà en grec qu’avait été rédigé un des documents essentiels de l’Histoire de l’Egypte : la liste des dynasties et souverains égyptiens de Manéthon. C’était prémonitoire. Personne ne réagit à cette incongruité. Dans ces conditions, comment pourrait-on espérer que le petit peuple s’interrogeât convenablement sur leVivant ? Plus récent voici encore un exemple de la banalisation excessive. Des millions de curieux se sont rendus aux Pyramides et il serait vain de vouloir en extraire quelques uns. Pourtant je pense à des personnalités que l’on n’aurait pas vu particulièrement se rendre là et qui y sont allé. D’ailleurs, on n’en a pratiquement jamais parlé. Il a fallu mes “coïncidences” pour que je l’apprenne. Entre autres : Pierre Gilles de Gennes, Edith Piaf, etc. J’ai regret de ne pas avoir pu les interroger et leur demander quelles étaient leurs raisons aussi bien que savoir ce qu’ils en avaient tiré. Voilà pourquoi je me bats afin d’extraire de nombreux faits de la banalité dans laquelle notre laxisme les maintient.

Toujours dans le droit fil de la règle (vivant qui se nourrit du vivant) j’en rejette le cannibalisme qui était bien plus une manière de s’emparer de la partie abstraite de l’ennemi que d’en faire un aliment. A l’inverse, je retiendrais volontiers l’Eucharistie parce qu’elle exprime elle-aussi une spiritualité passant par le corps, en voie directe. Pour autant, faute d’explication sérieuse par l’Eglise, manger le corps du Christ ou boire son sang, ne peut être une démarche innocente. Il y a, à tort ou à raison, un développement qui ne nous a pas été donné. Son absence n’encourage pas à chercher des pistes dans ces fondements religieux. Surtout quand on voit - comme je le dis ailleurs - que la même Eglise triche sur la couleur du vin pour des raisons bassement matérielles. Et puis, en poussant plus loin, est-il aussi normal de s’alimenter avec le “végétal” ? Evidemment il faut bien manger quelque chose mais je crois, sans m’engager trop loin, qu’il est convenable de pousser la réflexion plus avant pour équilibrer. D’ailleurs le “végétarien” est même dépassé par le “végétalien”, c’est à dire ne manger que le végétal seul.

Jean Giraudoux, dans Amphitryon met des propos édifiants dans la bouche de Alcmène, quand s’adressant à Jupiter, elle rattache les animaux et même les plantes dans une conception du “Vivant” . C’était une aimable anticipation car l’idée fait son chemin petit à petit. Elle trouve même une sorte de couronnement quand Jean-Pierre Coffre dit converser avec la carotte qu’il épluche. Le “comique” voisine toujours avec le “sérieux” et il n’est qu’à se rapporter à Molière pour en vérifier le bien-fondé. Donc, si cela continue à faire sourire, il y a tout de même une image qui incite à la réflexion. C’est enfin J-M Pelt qui avance une sensibilité des plantes aux sons. Y a t-il tellement à être surpris ? Non ! D’entrée de jeu - parce que j’essaierai de ne plus y revenir - je veux confirmer que le Vivant englobe bien aussi le végétal, mais ce rappel ne va pas loin car le végétal est généralement statique. Fixé au sol, dépourvu de moyens, il ne pèse guère dans l’analyse globale. Il n’est pas sans fasciner certains et je me souviens de ces bandes dessinées où des arbres de la sombre forêt se mettaient à s’exprimer comme des êtres. C’était troublant, mais il est bien difficile d’intégrer cette extrapolation. Pourtant, il y a un élan qui pousse certains exégètes à se consacrer aux arbres et à leur attribuer bien plus que nous le penserions. Parmi eux, je retiens Marie-Emilia Vannier, pour qui l‘arbre est agissant et son maître mot est Amour, comme un jeu de personnes. Je trouve une démarche religieuse dans son analyse et c’est pourquoi elle ne me convient pas. Néanmoins, je ne peux balayer sa perception quitte à la ranger dans ces jeux d’ondes que nous ne connaissons vraiment pas. Et puis, je lui suis reconnaissant d’avoir, dans sa classification, remarqué (sans exploiter le fait) des arbres “divisés en Y”. Or, on sait que j’ai soigneusement isolé des représentations graphiques de Michaël Maïer faisant jaillir de l’Y sans raison apparente, surtout sur des personnages à deux têtes Homme/Femme. Cela fait obligatoirement penser au chromosome Y mais le fait dérangeant est que Maïer a écrit et dessiné en 1617 ! On peut donc retenir qu’une mystérieuse force ou conjonction fait superposer des connaissances de temps différents, un peu comme les suggestions troublantes de Albert Einstein. Ce n’est peut-être pas pour rien que l’on dit que l’Homme est enraciné en un lieu... Dans le principe du Feng-Shui, vieux de 4000 ans, on dit voir s’écouler l’énergie cosmique à cheval entre le Yin et le Yang. C’est cette règle qui a inspiré les créateurs de la plus grande bambouseraie d’Europe sans doute et de France assurément, près d’Anduze dans le Gard. La pousse rapide, quasi démesurée, du bambou montre qu’il est bien vivant et son emprise violente là, et envahissante, glisse sur la symbolique du Yin et du Yang, liant froideur et chaleur, obscurité et lumière. La vie. Revenant au pays d’origine, on relève l’engouement également mystique des Japonais pour les fleurs de cerisiers. Durant la floraison, les Tôkyôïtes s’installent par familles entières sous les arbres. C’est le rituel ohanami, la liaison avec “en Haut” par les Fleurs. Tout cela montre l’imprégnation du végétal dans le spirituel mais ne crée pas de voie nouvelle. N’oublions pas pour autant que le pharaon Akhenaton avait eu, dans son schisme au profit du Dieu Aton, des initiatives hardies. Weigall en dit qu’il prêchait une vision éclairée de la nature et valorisait tant les fleurs que les arbres. De son côté, Sigmund Freud avait approuvé ce qu’il considérait comme une démarche d’interprétation psychanalytique. Inutile de rappeler que le clergé détrôné d’Amon rasera l’oeuvre d’Akhenaton à sa mort.

Alors les Verts ? Eh bien j’avoue ne pas aimer les verts politiques prompts à tout entraver dans un délire de type religieux-laïc. En revanche, l’avertissement écologique tient la route car la nature, à l’image du programme humain ou inversement, s’équilibre d’elle-même. L’adhésion à ce concept va plus loin que des mots grandiloquents ou des mises en garde répétées. Personne ne se laisse pénétrer par la gravité du sujet. Il faut développer en amont - comme j’ai tenté de le faire - une démonstration plus éclairée de la chaîne du Vivant et il faut essayer de convaincre les citoyens - comme je l’ai écrit plus haut - que le Végétal est Vivant, ce qu’ils ne nient certainement pas mais qu’ils oublient. J’ai choisi cette voie du Tout en Un car je pense fermement que c’est ainsi que les divers couloirs abandonnés peuvent se fondre en une “avenue de la Vie”.

Ill ne faut pas perdre de vue non plus que dans ce délicat équilibre les insectes représenteraient 55% des animaux vivants. C’est considérable. Outre leur dangerosité comme vecteurs de maladies, leur appétit leur fait même détruire des masses incroyables de végétaux... ceux-là mêmes qui les hébergeaient au début. Heureusement que le “programme” nous a donné une avance sur eux ! Toujours dans le même esprit, notons que la faune des Iles Galapagos (bénéficiant de son relatif isolement) est restée identique à ce qu’elle était il y a 10 000 ans. C’est intéressant parce que je reste attentif à l’importance de cette ancienneté dans mes diverses études et c’est surtout utile pour étudier l’évolution du vivant sur une plage suffisamment large.

Dans un chapitre de cette nature, il serait difficile de ne pas jeter un pont avec Darwin, d’autant plus que l’Eglise revient sur ce sujet. C’est Benoît XVI qui, fin août 2006, a réfléchi avec un groupe d’anciens élèves complèté par Peter Schuster (spécialiste de la biologie moléculaire), le Père Paul Elbrich et Robert Spaemann (philosophe) sur le thème : Création et évolution. J’aurais bien aimé y assister au moins en auditeur. Faute de cela, je me borne à enregistrer un conflit entre ceux qui pensent que l’Homme descend du Singe, ce qui fait qu’Adam ne serait pas une créature divine, et ceux qui voient un dessein intelligent de Dieu. Cela se conclue provisoirement par un constat très évolutif du cardinal Schönborn déclarant : “Il est juste et utile d’enseigner la science de Darwin mais pas le Darwinisme idéologique”. Il faut dire que ce dernier terme sous-entend la négation d’un dieu créateur. Dans ce contexte on ne pouvait évidemment s’attendre à moins. Au passage, je souris devant l’expression d’un humoriste qui disait qu’en fait l’Homme descend du ... Sexe !