Il est manifeste qu’entre les événements et nous, il y a un écran qui fausse l’exploitation de l’image. Banalisé, le filtre estompe ce qu’il y a de l’autre côté. Nous avons une vue sélective et dépassée, accessoirement confortée par un guidage extérieur malhonnête qui la rend ainsi inexploitable.

Le monde politique n’apporte rien à la prospection du Divin et de la Chaîne du Vivant. Il se contente d’intervenir dans la gestion des individus, ne s’intéressant aux religions par exemple que dans la mesure où elles pèsent sur la politique. La part du Politique, dans la quête de réponses aux grandes questions, ne se fait sentir qu’à travers des choix et des attributions de crédits pour la recherche, sans réelle volonté de l’exploiter au sens large.

Dieu - du moins tel que l’entendent les croyants - n’est guère plausible. S’il est, qu’il veuille bien me pardonner et reconnaître que je me suis généralement comporté comme un de ses fils sur le plan du respect de son enseignement. C’était à lui, tout puissant et expressif de l’Amour, de me convertir... et de m’expliquer ainsi qu’aux autres. En tout cas il aura été bien mal servi par ses ministres auxquels je souhaîte la rédemption pour une meilleure poursuite de la chaîne du Vivant. Dieu, s’il faut l’habiller autrement, n’est guère plus recevable ou bien le mot “Dieu” n’est pas compatible. Dieu deviendrait alors le vocable de ce quelque chose que l’on ne sait définir et qui n’est plus dieu. Le concept “Dieu” ne résiste pas à la raison et me paraît peu probable.

Il faut dépasser Dieu et s’intéresser, sinon à ses représentants - ils ne s’ouvrent pas - mais à sa descendance spirituelle et matérielle puisqu’il y a un beau constat de cet enchaînement qui nous est soumis. Or, il y a eu indifférence (ou impuissance) et personne ne s’est efforcé d’authentifier la filiation. C’est comme s’il n’y avait pas Dieu... Malgré cette référence, les Sectes se sont engouffrées dans ce vide historique sans plus d’arguments et avec davantage de risques pour le commun des mortels.

L’admission de cette hypothèse éliminerait le tandem sacré humanisant le divin Marie/Jésus, si bien ancré dans nos croyances qu’il y trouve ce qu’on croit être sa légitimité. Pourtant si contestable. Phénomène de masse ? A moins qu’il ne s’agisse d’un immense montage s’alimentant seul, comme une tornade sait le faire, et créé par cette Force supérieure difficile à décrire.

J’avoue n’avoir pas traité suffisamment la plage où sont rangés les Maîtres, les forces occultes, Esprits et autres puissances possibles avancées par certains. Mais, si je ne veux pas dire que je n’y crois pas spécialement, je ne dispose pas d’éléments suffisants pour réfuter ou confirmer sérieusement. En revanche j’ai assez travaillé sur d’autres voies plus avancées pour que je puisse sauter l’étape de ces forces intermédiaires sans dommage réel pour l’ensemble de l’oeuvre. Le cas échéant on pourra travailler davantage dessus en partant des éléments nouveaux acquis. Provisoirement, je considérerai ces forces comme un élément intermédiaire et non une phase majeure butoir. C’est le jeu des ouvertures; elles doivent être le plus large possible. . Alors, l’effet naturel des énergies lâchées dans l‘Univers ? Pourquoi pas ? Encore que cette auto-vivifiance des particules me paraisse une autre forme d’impasse. Il est difficile de l’expliquer et de la comprendre. Pourtant, ce n’est pas à rejeter, car on peut admettre que l’Energie une fois lâchée - et l’on sait qu’elle peut se lancer seule - est évolutive et coordonnée, c’est à dire qu’elle se gère d’elle-même.

Le monde animal est à considérer autrement. Les scientifiques y traînent leur talent, les sentimentaux y vont de leur larme, les “verts” de leur message figé. Mais l’Animal est le stade du Vivant que l’Homme a dépassé. Vu de haut, et de loin, le monde animal est la partie non utilisée du vivant sur le monde terrestre même si elle poursuit son petit parcours. Logiquement, à terme, elle devrait s’éliminer d’elle-même; mais ça peut demander des millions d’années. On ne peut rejeter que ce rejet se fasse dans une élimination générale du Vivant, après que le(s) créateur(s) ai(en)t récupéré l’exemplaire unique, parfait, du stade terminal de ce grand zoo qu’est certainement la Terre.

En matière d’échéance, il n’y a peut-être pas à attendre des millions d’années. Les choses vont vite, très vite. C’est une croissance exponentielle. Notre siècle est susceptible d’être déterminant. C’est d’ailleurs pour cela que les Hommes sont incapables d’en suivre le rythme et projeter intelligemment.

L’élaboration du contenu physique et spirituel de l’Homme - la 2e partie découlant de la 1ère - relève de la technique des machines-outils ou machines-transferts, c’est à dire des machines qui en fabriquent d’autres. Parti de rien, le cerveau - celui-là même avec lequel nous travaillons - a développé son support et son propre contenu. Ses neurones, eux-mêmes générateurs d’autres éléments actifs, reçoivent, stockent, traitent et projettent. Il y a pourtant, semble-t-il, un point limite, un plafond. Celui-ci, on l’a vu, n’est pas moins évolutif à travers le temps. Il changera donc encore et il ne faut pas lui demander maintenant ce qu’il ne pourra donner que plus tard.

Ce même cerveau est cependant le plus proche relais probable grâce à l’interprétation et au transfert visible des images stockées. Le schéma “science/science-fiction/science” peut prendre corps et ce sera l’ouverture élargie sur mille choses que nous ne pouvions comprendre sur la Vie. Les chiffres et nombres sont l’élément-clé d’une progression intelligente vers l’ultra-terrestre.

Rangeant notre amour-propre, il faut admettre la possibilité que l’immense gâchis apparent des éléments du Vivant puisse cacher une vaste expérimentation, progressive et sélective, voulant déboucher au final sur un être parfait et ultra puissant, en quelque sorte “l’Etre Suprême”. Pourquoi pas une sorte de Dieu qui aurait à renouveler ailleurs dans l’Univers cette folle expérience à laquelle les lapins-cobayes que nous sommes n’auront certainement rien compris ! Peut-être serait-ce ce que j’avais rapporté dans le chapitre DES HOMMES - UNE EVOLUTION : “... lorsque l'homme, sur cette planète, atteindra un niveau d'évolution lui permettant de transformer son corps d'énergie-matière de manière à quitter ce monde, il sera capable de la même façon de donner la vie...” . Il y a de cela. Ailleurs, et nouveau clonage. Mais, dans ce cas, j’imagine l’angoisse de ceux qui ne se résoudraient pas à n’être qu’une infime particule de l’Être final et parfait. Ils seraient tentés de rejeter ipso facto cette hypothèse sans entrer dans la réflexion d’une comparaison avec le mécanisme des trous noirs si denses qu’ils absorbent plus gros qu’eux ! Il faudrait en ce cas, recommencer un nouvel ouvrage, apportant aux Hommes l’espoir de “rester” - d’une manière ou d’une autre - sans passer forcément par la case “Dieu” qui aurait été un leurre apaisant et temporaire ...

Bien entendu, il faut introduire une autre hypothèse encore; celle que la civilisation intelligente qui nous manipulerait soit elle-même le fruit (clonage peut-être) d’une autre civilisation. On peut remonter comme cela pas mal et nous n’en serions qu’au premier stade. Derniers de cordée ambitieux ? L’essentiel est d’envisager que nous puissions n’être qu’un vaste laboratoire dont nous ignorons tout des manipulateurs.

Si l’on retient cette hypothèse, on peut comprendre que la Force Supérieure Organisatrice n’ayant plus besoin de ce zoo terrestre y fasse le vide. Complètement ? Oui, obligatoirement. Mais comment ? Téléportation par exemple. Mais les restes du zoo ? Il y a assez de séismes possibles, de pandémies fatales, de super orages solaires ou encore une belle et large application nucléaire, comme nous savons faire maintenant - évidemment inconcevable jadis - pour résoudre allègrement le problème. Le risque NBC (nucléaire, bactériologique, chimique) est le souci de tous les gouvernements. Une sorte de vaste “passage au Karcher” pour reprendre la fameuse expression d’un de nos Ministres pourrait dépolluer le terrain du zoo. Dès lors, de futurs navigateurs de l’Espace pourraient découvrir un jour une planète jadis appelée Terre et qui ressemblerait singulièrement à la Mars actuelle.

Par contre, ce qui se révèlerait encore plus grave pour l’auteur et chercheur que je suis - et pour les autres - ce serait l’hypothèse qu’à la suite d’une dévastation totale nucléaire les scorpions l’emportassent dès lors qu’ils sont insensibles aux radiations nucléaires et peuvent s’abstenir de manger pendant plus d’un mois. Voilà bien le descriptif idéal de survivants possibles... Mais alors il leur faudrait s’adapter à une évolution forcenée pour déboucher sur un nouveau type de Vivant, pas très proche du tout de l’Humanoïde actuel. Horreur, mais c’était à mentionner… Moins sinistre mais aussi improbable est l’hypothèse dite de “2012”. Elle annonce une multitude d’événements plausibles entraînant, le 21 décembre 2012, une réorganisation de la Terre et de la vie. Ses concepteurs, comme les curés en chaire, évoquent avec une assurance totale des personnages - jusque là fictifs - dont on se demande comment ils tiennent un descriptif aussi avancé. Il y a notamment un certain Ashtar Sheran, “canalisé” par plusieurs médiums dont Cathy Muller et l’on voit suggérée une possible réincarnation d’Edgar Cayce à travers D. Wilcock. Il y a bien d’autres noms mais je m’en tiens à ceux-là afin d’alimenter la vigilance de mes lecteurs...

Alors dans ce contexte, actuellement, il faut considérer comme accessoires tous les mystères dont on voudrait faire des couloirs isolés, porteurs. Ce ne sont que de simples applications, ponctuelles, de l’émergence d’un mécanisme énorme dont la compréhension nous échappe pour bien longtemps. Il faut prendre ces mystères pour ce qu’ils sont, des indices de taille, à déchiffrer un par un comme émanant d’un Tout grandiose.

Nous croyons être libres, à l’aise dans un environnement vide. Erreur. Nous sommes en plein dans un monde - d’ondes dirons-nous - bourré d’énergies diffuses que nous ne savons pas encore colorer pour les discerner. Si c’était possible, nous nous verrions comme un mince inclusion dans un énorme diamant ! Dans un esprit d’analyse logique, on pourrait alors se dire que si ce “faux-vide” était tellement conséquent, il pourrait se manifester. Même remarque que pour Dieu. C’est juste. Mais, on peut aussi envisager que sa puissance, face à notre insignifiance, rend toute communication démonstrative impossible et inutile en l’état actuel des choses. Même-là, nous ne sommes qu’un trop petit “augenblick” pour entrer dans le système. Une trop petite particule en mutation.

OVNI, Transcommunication, Téléportation, Réincarnation, Nucléaire, etc. sont des pièces isolées du grand puzzle. Leur matérialisation et leur unification dans le temps donnera le tremplin nécessaire à l’élan final. Travaillons donc avec cette visée et non avec des bouts de version dont on voudrait faire de chacune l’affaire du siècle.

Nous vivons dans l’irrationnel, mais ne savons analyser qu’en rationnel. Alors, essayons de rationaliser l’entrée dans l’irrationnel. Gardons bien en mémoire toutes les possibilités offertes par la “matière sombre” qui est peut-être tellement pleine et supérieure à nos suppositions qu’il n’est pas souhaitable que j’en dise plus sur ce sujet. D‘ailleurs qu’en dirai-je ? Ce présent livre que je crois être novateur n’est peut-être - et même sans doute - qu’une aimable plaisanterie eu égard à ce que nous pouvons attendre...

Dans l’hypothèse (hardie) d’un Homme Parfait (ou d‘une série), exporté(e), je n’ai pas répondu précisément quant au constructeur-manipulateur m’opposera-t-on. Oui, je l’ai simplement esquissé, mais qu’est ce que cela change ? Je ne suis pas en état de le faire et apparemment personne d’autre non plus. Je n’en reste pas moins sur le schéma vraisemblable d’une Force composite qui s’est portée naturellement et automatiquement au maximum de ce que peut être la Vie.

Mais ce schéma entraîne une nouvelle question, heureusement prématurée : QUI sera cet homme parfait (éventuellement inscrit dans un groupe) ? Vous ? Moi ? Celui d’à côté ? Mon fils ? Celui de l’Autre ? Voilà bien une question qui trouble et dérange. C’est peut-être pour l’éviter que ceux qui y croiraient risquent d’adopter une neutralité apparente et se garderaient bien de chercher à comprendre quoi que ce soit. Bref, on reconduirait la stagnation pour un nouveau mandat ! Alors attendons en nous interrogeant quand même. Déboucherions-nous vers un nouveau Dieu - ce dont je doute - ou une nouvelle formulation sur la nature de cette force supérieure tellement intéressante? Une force bourrée de ces volumes abstraits que j’ai traités dans le chapitre précédent, en fin de réflexion. Entre nous, c’est peut-être réconfortant car ce serait la vie; la vie autrement. Pour contrer l’amertume donnée par une théorie voulant faire déboucher les Hommes sur un Etre Unique final, on peut s’accrocher à cette image forte d’une spiritualité que chacun a laissée en communion avec celle des autres pour un meilleur profit. Ainsi, sortant des méandres de l’Infiniment Petit, nous apporterions notre étincelle de vie dans le “Très Vaste”, libérant alors notre être en une puissante particule de vie, hors le corps physique obsolète et inutile, lui permettant de prospèrer dans un Univers à sa vraie taille même si non compris aujourd’hui parce que hors de notre vue.

Enfin, il nous faudrait aussi tenir compte d’une hypothèse aussi difficile à exposer qu’à comprendre. Je pense aux mondes parallèles. C’est à dire qu’en même temps que nous, sur cette même terre commune, vivraient deux mondes (ou trois ou plus) chacun ne voyant que le sien. Deux mondes s’entrecroisant, se superposant, ne se voyant pas ... Je devine les réactions. Mais prenons garde, nous n’avons pas la taille spirituelle pour rire des hypothèses hardies. Gardons notre esprit disponible pour le cas où nous serions encore vivants quand arrivera la réponse. En tout cas, s’il en était ainsi il faudrait repartir sur la piste des origines des Vivants de ces mondes...

Alors, de toute façon, quelqu’un, quelque part dans une galaxie quelconque, aurait à écrire l’Histoire de l’Homme Muté... Muté d’une manière ou d’une autre.

BIBLIOGRAPHIE

Les plus fidèles de mes lecteurs savent que je ne suis pas du tout enclin à rédiger une bibliographie. Les nouveaux, en revanche, risquent de se demander pourquoi. Aussi vais-je essayer de m’en expliquer.

Les Auteurs d’ouvrages un peu étayés s'appuient obligatoirement sur un ensemble de connaissances déjà publiées de-ci de-là. Ils en font une compilation adaptée servant de support ou complément à leur travail personnel. Ceci rappelle un peu ce qui se pratiquait aux premiers temps de l'Informatique. Chaque information était exprimée par perforation d'une carte et par machine trieuse, on dégageait seulement les cartes qui intéressaient le nouveau sujet à traiter. Un nouveau travail donc, précis, qui se dégageait de ces seules cartes sélectionnées. On avait modifié l’ordre des facteurs et fait une addition. Dans ces conditions l’auteur se devait de faire figurer en annexe la liste des ouvrages de référence par honnêteté et pour permettre au lecteur de s'y reporter s’il voulait plus de détails pour aller plus loin.

Ce n'est pas mon cas puisque précisément j’ai innové. Il n'y avait rien d'écrit sur ce que j'ai développé. Donc mon exposé est “neuf” et aucun de mes chapitres et paragraphes n’émane d’un travail étranger. On rétorquera que je cite pourtant très souvent des auteurs ou chercheurs. Bien sûr et ce n’est pas incompatible. Je ne me sers pas du travail de ces grands et souvent anciens confrères pour bâtir mon oeuvre ; je les évoque pour éclairer simplement un peu plus ma démonstration. et généralement je situe aussitôt les sources. Cela évite au lecteur de rompre sa lecture par un report en fin de livre. En plus, cela ne lui servirait pas à grand chose, tant de nombreux ouvrages pourraient être à reprendre, avec des yeux neufs, en fonction de ce que j’ai écrit. J’ai donc fait le choix de ne pas me lancer dans une longue et vaine (selon moi) énumération d’ouvrages qui serait de toute façon incomplète.

Sans bibliographie en fin de livre, il faut regarder plus loin car autour de nous est la plus majestueuse bibliothèque qui soit, les plus extraordinaires pages que l'on puisse feuilleter. C’est la nature qui vibre, ce sont les murs et plafonds des Temples ou Tombeaux et surtout ce sont les événements eux-mêmes qu’il faut savoir lire autrement en tamisant ce que l’on nous en a dit !.