Je reste sidéré que les rayons du soleil mettent 8 minutes pour nous parvenir à la vitesse de la lumière (300.000 km/seconde). Cela donne une échelle. Parmi “nos” planètes, je relève qu’on conteste ce nom à Pluton, d’ailleurs c’est le dernier à avoir un nom latin. Mais là n’est pas le problème, il est contesté dans le classement des définitions de planètes. Pourquoi alors ne modifie-t-on pas son rang et son appellation ? Tout simplement, à mon avis, parce que c’est un Américain qui l’a découvert. En 1930. Belle année car c’est celle de ma naissance (essentielle pour moi). Oserais-je dès lors dire que 1930 a été marqué par deux découvertes essentielles : Pluton et moi ? -“Horreur” me glisse dans l’oreille mon ange gardien, montrant ainsi qu’il existe et a un sens de la mesure. -”Mille excuses, je ne recommencerai plus, lui répondis-je... en mon for intérieur. Mais, mon ange, conditionné, ne me renseigna pas sur les bases de départ des Engins Volants, paroles techniques d’autres civilisations. C’est pourquoi, bien convaincu qu’en l’état actuel des connaissances et moyens il était vain d’insister sur les Engins, je me suis mis à penser que la meilleure piste pour remonter à leur source serait peut-être de passer par les supposés passagers.

L’ami Lucien Blaise dégage des observations qu’il pourrait y avoir plusieurs types d’engins, donc peut-être de civilisations spatiales; amies ou ennemies entre elles ? Et vis-à-vis de nous ? Les supposés crashs d’OVNI, au lieu d’être accidentels seraient-ils les conséquences de concurrence ou de conflits des gens d’en haut ? En tout cas, en bas, il ne semble pas y avoir conflit entre nos visiteurs...

Je reviens donc sur ces “visiteurs”. Vrais ou faux, vivants ou robots - voire nanorobots qu’on sait maintenant maîtriser - , représentations d’entités vivantes mais adaptées à notre monde, tout est possible. Il ne faut donc pas se reposer trop sur la perception que nous avons en toute bonne foi. Comme pour Dieu, les témoins s’en tiennent à leur présent et, après un renvoi de pure forme vers quelque Entité, en restent là. Une fois encore, impasse.

Un autre facteur est déterminant et j’avais envie de le traiter dans le chapitre TRANSCOMMUNICATION (et REINCARNATION), mais cela eut été trop chargé. Je pense à la Téléportation. C’est une dématérialisation suivie d’une rematérialisation à distance instantanée. Cela avait commencé en 1935, sous le nom d’E.P.R. (Podolski-Rosenberg), montrant l’interaction de deux particules initialement fruits d’une même particule séparée en deux parties. Après les railleries habituelles, il a fallu attendre 1997 pour aboutir à la téléportation d’un photon, puis d’un rayon lumineux (c’est à dire quelques milliards de photons), ce qui est plus flagrant mais consiste là non pas tellement en un déplacement mais en une sorte de clonage avec élimination du modèle d’origine. Bien sûr, nous sommes loin de téléporter les milliards de miliards de cellules d’un être humain, mais qu’importe le processus est lancé et admis. J’y vois la possibilité à terme de “téléporter” vers d’autres galaxies l’échantillon final d’humain qui aurait été sélectionné. Par qui ? C’est une autre affaire; restons-en au transfert spatial possible d’un élément du Vivant. Si on l’admet, on peut aussi ranger dans cette audacieuse hypothèse, une application concernant les objets. J’en reviens ainsi aux fameux OVNI. Il ne me paraît pas impossible qu’ils émanent de systèmes bien lointains, a priori quasi inimaginables, mais véhiculés par cette téléportation qui fait fi des distances et du temps. Sans m’appesantir sur les versions déistes de ces engins volants, je tiens à revenir sur les travaux de Raymond Terrasse qui, en une longue et précise étude appelée “Montagnes sacrées et cyanose des Dieux” sort de sa spécialité (les posés d’OVNI) pour faire un clin d’oeil aux éventualités d’interprétations bibliques allant à des hypothèses de vaisseaux spatiaux à propulsion nucléaire. Je ne peux tout reprendre mais le résultat de son examen minutieux de la Bible - notamment L’Exode XIX, XXV, XXVI - donne une touche moderne et cohérente à du texte millénaire et supposé obscur. J’ai déjà donné, en diverses occasions, des interprétations ponctuelles allant dans ce sens, aussi ne suis-je pas surpris et me sens conforté. Je me garderai bien d’aller plus loin mais j’ai tenu à engager la réflexion sur cet aspect des choses qui nous effraie tellement que nous nous y dérobons. Veut-on bien réaliser que pour un observateur d’une autre galaxie - s’il avait un bon et classique télescope - l’image qu’il aurait de nous serait, au mieux, celle de Napoléon ou Marie-Antoinette. Ce constat bête réoriente nos pensées. Accessoirement, on réalise que cet observateur lointain - même ultra puissant - ne pourrait pas modifier le fil des événements puisqu’ils ont déjà eu lieu quand lui ne voit en fait que du Passé !

Une sérieuse revue posait d’ailleurs l’exemple d’un ballon terrestre qui serait transféré instantanément sur la planète Mercure. Cela n’a pas entraîné grande réaction. Pour ma part, je ne crois pas trop - je l’ai écrit plus haut - à une implication des planètes du système solaire dans le phénomène OVNI, sauf surprises possibles par le jeu éventuel de para-terrestres (théorie du professeur Demarcq). Mais, l’article de la grande revue évoquée montre que les idées cheminent et c’est là l’essentiel pour un esprit raisonnable.

N’oublions pas que c’est la démesure de la force gravitationnelle des galaxies par rapport à leur masse visible qui a conduit à supposer l’existence d’une structure complémentaire: la “matière sombre”. Le télescope Hubble a découvert un anneau de matière sombre dont le diamètre effraie : 2,5 millions d’années-lumière ! Il est lui-même inclus au sein d’un amas situé à 5 milliards d’années-lumière de nous... Au passage, je suis toujours gêné de voir placer les choses par rapport à nous. C’est un réflexe d’observateur (que nous sommes). Mais ne serait-il pas plus logique, dans ces conditions gigantesques, de dire que nous sommes à 5 milliards d’années-lumière de cet amas ? Peut-être serait-ce une reconnaissance de la prépondérance de l’amas cité alors qu’il n’est peut-être que la banlieue d’autre chose plus grand, lui même banlieue d’autre chose...

Il serait prématuré d’aller plus loin en l’état de nos connaissances, mais on voit poindre d’autres traductions de ces visiteurs de l’Espace. Je ne cesse d’être interpellé par une impression que les E.T. pourraient être des vues projetées et je regrette que personne ne fouille cette piste. Cela n’en rend que plus admissible mon intuition d’un développement terrestre du Vivant, comme on le ferait en pépinière, pour sélectionner l’exemplaire final à inséminer ... ailleurs. En matière de vues projetées c’est à dire plus précisément des mirages, des leurres, des pièges involontaires, il y a un bel exemple au-dessus de nous avec des vues de galaxies fausses. C’est à dire qu’elles bien réelles à nos yeux, mais il s’agit d’images vraies réfléchies (et multipliées) par des ondes porteuses qui mettent à onduler. Multipliées, cela veut dire que plusieurs sont des images répétées d‘une seule et même galaxie d‘origine. Il n’y a pas dix personnes sur cent qui le sachent et sur ces dix là, il n’y en a pas 2 capables de l’admettre du premier coup. Eh oui…